Bouazza Kharrati: "Nous appelons à la création d’un ministère chargé de la consommation"

Le président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, Bouazza Kharrati, dénonce les pratiques anticoncurrentielles, comme l’entente sur les prix, auxquelles se donnent de nombreux commerçants.

Comment avez-vous réagi à la hausse des prix de plusieurs produits alimentaires?
A l’instar de toutes les associations de défense des droits du consommateur, nous avons relevé cette hausse des prix, qui a concerné plusieurs produits alimentaires de première nécessité. Mais, pour nous, cette hausse en soi n’est pas illégale dans la mesure où il existe au Maroc, comme dans les pays à économie libérale, une liberté de fixation des prix. C’est-à-dire que les prix sont soumis à la loi de l’offre et de la demande sur le marché. En revanche, ce que nous trouvons illégal dans cette hausse, c’est qu’elle soit intervenue en même temps, d’une façon presque concomitante.